Djé en Asie Centrale


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ECONOMIE

OUZBEKISTAN

ECONOMIE

L'Ouzbékistan est un pays agro-industriel. 38% de la population active est occupée dans l'agriculture majoritairement irriguée(cultures du coton, des fruits, des primeurs, du riz, de la luzerne, des vignesou encore des céréalesfourragères, élevage ovin et bovinet sériciculture). Sa spécialisation dans le coton (5ème producteur, 2ème exportateur mondial) découle toutefois plus d’un héritage historique que d’un réel avantage comparatif.

Le pays dispose également d'importantes ressources extractives: or (4ème réserves mondiales), uranium (8ème réserves, 5ème producteur mondial), gaz (15ème réserves, 10ème producteur mondial), cuivre et pétrole). Ceci contribua à l’industrialisation du pays dans l'après-guerre et a totalisé récemment une bonne partie des investissementsétrangers dans les secteurs de l'extraction minière, du raffinage du pétroleou encore de la machinerie agricole et de l'assemblage de voitures.

L’Ouzbékistan hésite encore à aller de l’avant dans le domaine des privatisations, tout particulièrement dans le domaine agricole. La part du secteur privé n’atteint que 45% (135 entreprises officiellement privatisées en 2009, contre 392 en 2008). Alors que 27% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et que les revenus moyens sont à la baisse depuis 1997, l’immigration vers la Russie et le Kazakhstan reste très importante (les transferts des émigrés représentent, en montant, 8 à 15% du PIB).

La politique commerciale ouzbèke demeure restrictive (fermetures temporaires des frontières, augmentation des tarifs douaniers, procédures d’importation très lourdes), et génère un risque pour les agents économiques. Malgré la libre convertibilité du soum (octobre 2003), d’importantes restrictions demeurent dans l’accès aux devises.

La crise financière a eu un triple effet sur l’économie ouzbèke, qui a souffert à la fois de la baisse du prix des matières premières (coton), de la stagnation des exportations ainsi que de la chute du transfert des fonds des travailleurs.

La croissance du PIB ouzbek reste officiellement élevée à 8,5% en 2010 (contre 8.1% en 2009), poussée par la production automobile et des politiques budgétaires et d’investissement à la fois national et international. La bonne résilience de l’économie ouzbèke durant la crise pourrait s’expliquer aussi par un secteur financier peu développé et un isolement commercial, mais le manque de fiabilité des statistiques et la persistance d’une inflation importante (autour de 10%) appellent à la prudence. En 2011, la reprise des exportations permet d’anticiper une croissance soutenue, comprise entre 6% et 7%.


PIB (2011):
40 mds USD
PIB par habitant (2011): 1150 USD
Taux de croissance (2011): 8,3%
Taux de chômage (au sens du BIT) (2008): 1%
Taux d’inflation (2011): 7 à 9% officiellement, plus de 20% selon des observateurs indépendants
Balance commerciale (2011): +4,5 mds USD
Principaux clients (2011): Russie, Chine, Kazakhstan
Principaux fournisseurs (2011): Russie, Corée, Chine
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB (est. 2008):
- agriculture: 18%
- industrie: 24%
- services: 58%

Exportations de la France vers l’Ouzbékistan (2011):
136 millions d’euros, +16%par rapport à 2010
Importations françaises depuis l’Ouzbékistan (2011): 113 millions d’euros, +30%par rapport à 2010


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