Djé en Asie Centrale


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GEOGRAPHIE

KIRGHIZSTAN

GEOGRAPHIE

Les limites géographiques de l'Asie centrale ont toujours été fluctuantes, vagues et mal définies, au grès des connaissances historiques, géographiques, mais aussi selon des critères culturels, religieux, linguistiques, économiques, politiques et idéologiques.

Au sens étroit, L'Asie centrale comprend : l'
Ouzbékistan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et le Turkménistan. Au sens large, on y inclut : l'Afghanistan, la province chinoise du Xinjiang, la Mongolie, la province chinoise du Tibet , le Kazakhstan, l'Iran (partiellement), le Pakistan (partiellement), l'Inde (partiellement) et le sud de la Russie.

Éloignée de toutes les mers, l’Asie centrale a un climat continental, très chaud en été et très froid en hiver.

Sur sa partie septentrionale, de la Volga jusqu’en Mongolie, en passant par le Kazakhstan, s’étend une vaste zone de steppes où le nomadisme pastoral fut le mode de vie le mieux adapté, actuellement en déclin. Cette zone est bordée au nord par la taïga et au sud par des territoires désertiques ou semi-désertiques, avec des oasis. Le Turkménistan est en majeure partie occupé par les déserts du Karakoum (les Sables Noirs) et de Kizilkoum (les Sables rouges). Plus à l’est, s’étend le désert de Gobi.

Au sud-est de l’Asie centrale, se trouvent les plus hautes montagnes du monde, le Pamir, l’Hindu-Kush et l’Himalaya. Toutes comprennent des sommets à plus de 7000 mètres d’altitude. À moins de passer par la zone des steppes, la traversée de l’Asie centrale nécessite le franchissement de cols situés à plus de 4000 mètres d’altitude.

De ces montagnes, descendent des rivières qui permettent la pratique d’une agriculture irriguée. Une grande partie de l’Asie centrale souffre du manque de précipitations. On peut pratiquer l’agriculture dans les steppes, à condition d’irriguer les champs. La surexploitation agricole et la construction de multiples centrales hydrauliques depuis les années 1960 ont massivement drainé les eaux des fleuves Syr-Daria et Amou-Daria ce qui a provoqué un fort assèchement de la mer d'Aral, une véritable catastrophe écologique.



KIRGHIZSTAN

Le Kirghizistan est un pays d’Asie centrale, encadré par le Kazakhstan au nord, l’Ouzbékistan à l’ouest, le Tadjikistan au sud-ouest, et la Chine au sud-est et à l’est.

D’une superficie de 198 500 km², le pays est totalement enclavé et ne possède pas d’accès à la mer. Le pays est presque entièrement montagneux. Ces zones montagneuses divisent le pays en deux, le Nord-Est et le Sud-Ouest. Ces deux parties ne communiquent que par des cols situés à plus de 2 700 m d'altitude.

Au nord, la capitale
Bichkek se trouve à 800 m d'altitude, très près de la frontière avec le Kazakhstan.

Au nord-est, le
lac Yssik Koul forme une petite mer intérieure de 6 332 km2 à 1 620 m d'altitude, le deuxième plus grand lac de montagne du monde (après le lac Titicaca). Profond de 702 m, le lac est légèrement salé et ne gèle pas en hiver.

Au sud-est, la
chaîne des Tian Shan marque la frontière avec la Chine et culmine à 7 439 m avec le pic Pobedy, qui est le point culminant du pays.

À l’ouest et au sud-ouest du pays, la
vallée du Fergana (commune au Kirghizstan, à l’Ouzbékistan et au Tadjikistan) est prise en tenaille par les chaînes du Fergana et du Pamir Alay. Au sud de la vallée du Fergana, se trouvent les villes d’Och et de Jalal-Abad, ainsi que le point le plus bas du Kirghizistan, la vallée du Kara-Darya, à 132 m d'altitude.

La vallée est traversée par la puissante rivière
Naryn, provenant des hauteurs Tian Shan à l’est du pays. Passée en Ouzbékistan, la rivière Naryn devient le Syr-Daria, l’un des deux principaux fleuves nourriciers de l'Asie centrale. Le fleuve traverse ensuite une petite région au nord du Tadjikistan et alimente un petit lac (frontalier avec le sud-ouest du Kirghizistan), avant de traverser à nouveau l’Ouzbékistan, puis de se jeter avec peine dans la mer d’Aral en traversant une grande région au sud du Kazakhstan. Ce fleuve est, avec l’Amou-Daria, l’objet de litiges entre tous ces pays et d’un désastre écologique majeur, à cause du détournement massif pour l’agriculture (durant la période soviétique) de leurs eaux. Le Syr-Darya ne permet plus d’alimenter qu’une toute petite partie au nord de la mer d’Aral, uniquement au Kazakhstan (tandis que le bas du cours de l’Amou-Daria a été complètement asséché, condamnant la plus grande partie méridionale de la mer d'Aral).



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